Pour cette édition, la revue Estuaire a choisi d’inviter des poètes qui gravitent ou ont gravité autour du travail du sexe à écrire sur le thème des sexualités. « On a apprivoisé la sexualité comme une vérité unique et parfois violente, qui condamne et étouffe à force de ne pas permettre ce qui la brouille. Une vérité ou une chorégraphie qui meut les corps de sorte à les effacer. On a fait de la sexualité un silence. Il existe bien quelques mots […] [qui] auraient pu exprimer le plaisir que trouvent des corps à s’explorer, seuls ou avec d’autres, mais ils servent, trop souvent, à imposer des verdicts. […] La sexualité n’est pas que ce lourd héritage. Elle est tout ce qui lui échappe. » (extrait de la présentation) Avec des poèmes de Julie Bard, Marie-Paule Grimaldi, Iris Grondin, Patricia Houle, Mélopée B. Montminy, Mélodie Nelson, Azucena Pelland, Pénélope, Emmanuelle Riendeau, Nina Shulman et Maude Veilleux.