J’ai connu Marie Lou au mois de mars 2018, notre projet a débuté en octobre et c’est terminé en décembre 2019. Pendant un peu plus d’un an, semaine après semaine, elle m’a confié une partie de sa vie. Il est de bon ton d’imaginer les travailleuses du sexe comme étant soit des droguées, des délinquantes, des moins que rien, en un mot des victimes, n’importe quoi pour nier la réalité de la baise publique. Grace au Web, des femmes extraordinaires sont sur le marché, elles connaissent les besoins de l’homme et l’acceptent savamment sans complexe, nombreuses sont celles qui s’appliquent pour en faire un art, tel des actrices du porno. Certaines personnes font les dégoûtés et m’haïssent et d’autre apprécie la réalité que je décris, comprenne l’injustice salissante prônée par la morale mythologique de la triade monothéiste. Marie Lou a décidé de défier l’horrible tabou, elle aime son métier et veut qu’on le sache, elle parle on nom de toute celles qu’elle connait, qui n’auraient pas osé se dévoiler publiquement. Selon elle il faut la bonne attitude pour être prostituée, soit être heureuse, libre et sans frustrations, profiter des bien fait de la vie, sa jeunesse, sa beauté, avec plein d’hommes à ses pieds et pleine d’argent de surcroît. J’aime l’aventure J’ai 64 ans, je me suis diplômé en droit à l’âge de 39 ans, auparavant j’étais chauffeur de taxi de 21 ans à 32 ans et eut la chance de connaitre le marché du sexe dès ma jeunesse.
Stella Montréal